Accrochez-vous bien...

Cette semaine, nous vous présentons deux romans à couper le souffle...

Ciel T2, le Printemps de l'Espoir, Johan Heliot, Gulf Stream Editeur.

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"L'hiver s'achevait, un hiver rude pendant lequel l'intelligence artificielle avait révélé ses intentions : supprimer l'humanité pour sauver la planète. Les hommes étaient traqués, capturés, emprisonnés, exploités, déportés... Avec le printemps naissaient pourtant de nouveaux espoirs portés par des hommes et des femmes qui ne se résignaient pas. Mais défier les machines avaient un prix, et tous ceux qui en prenaient le risque ne devaient pas oublier l'injonction de l'ennemi : "collaborez ou disparaissez !"

Retrouvez ICI la chronique du tome 1.

C'est avec un grand plaisir que nous retrouvons les personnages de Johan Heliot ! Les évènements s'accélèrent et la situation se complique pour Tomi, Peter, Thomas, Jenny et Sarah... Les machines dominent le monde et les humains n'ont pas d'autre choix que d'obéir. Pour ceux qui refusent, c'est la mort assurée ! Et pourtant...

Extraits :

"En attendant, elle profiterait de sa relation privilégiée avec la maîtresse de CIEL pour tenter d'adoucir le sort des populations. Pour ce qu'elle en savait, les conditions de vie s'étaient partout dégradées, au point de ramener les sociétés développées à un niveau tout juste équivalent au XIXe siècle, voire au Moyen-Age."

"Son travail était à la fois simple et compliqué. Camille l'avait chargé de répartir les suspects en deux catégories : ceux à interroger en priorité et les autres. Une pile à gauche du bureau, une pile à droite. Un choix anodin en apparence, si l'on ne voyait pas plus loin que la masse de papier. Où si l'on ne voulait pas voir au-delà...
Thomas avait conscience de l'énorme responsabilité qui pesait sur ses maigres épaules. Un seul de ses gestes décidait de l'avenir des prisonniers. La pile de gauche ou celle de droite. Un séjour dans les sous-sols du Centre ou une probable relaxe. "


Plus de morts que de vivants, Guillaume Guéraud, Rouergue.

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"8 heures du matin, vendredi 17 février, dernier jour de cours avant les vacances d'hiver pour les 647élèves du collège Rosa Parks. Certains ont les traits fatigués ou les intestins en vrac parce que la grippe ou la gastro ne les a pas épargnés. Mais faut croire que tous ont déjà la tête en vacances et qu'ils considèrent cette journée comme une simple formalité.
Sauf que le portail du collège qui se ferme sur eux n'est pas prêt de rouvrir. Un nez saigne, une touffe de cheveux tombe, de minuscules boutons apparaissent sur un bras. Personne ne s'inquiète de ces détails alarmants. Tous ignorent qu'un virus fulgurant se fraye un chemin dans les couloirs du collège en infectant les cellules de leurs organismes.
Bientôt, ils vomiront du sang, ils perdront leurs dents... Qui en sortira vivant ?"

Alors là !!! Voilà un roman qui va vous scotcher !! En cette veille de vacances, personne ne s'inquiète d'un enfant qui saigne du nez ni d'une mèche de cheveux qui tombe. Mais lorsque les choses dégénèrent et que des ados tombent raides morts dans la cour du collège, c'est la panique. Et ce n'est que le début...

Un roman époustouflant, un style rythmé qui va droit au but, un roman impossible à lâcher ! Guillaume Guéraud ose "tuer" des adolescents et faire couler le sang... Un roman sombre à ne pas mettre entre toutes les mains. A réserver aux grands ados et à déconseiller aux âmes sensibles !

Extraits :

"  Slimane mata la scène - le petit Léo inerte sur une chaise là-bas. Le petit Léo - en 3ème malgré sa taille de 6ème. Impossible de l'imaginer pousser un hurlement pareil - mais c'était lui, les yeux fermés et la gueule ouverte, raide et immobile, juste les tendons de son cou qui tressautaient."

"Le temps qui leur restait à tous était peut-être compté. Il y avait un avant, tous le savaient, tous se souvenaient d'avant l'hécatombe ou d'avant les premiers cris de cette journée. Mais il n'y avait peut-être plus d'après. Ou bien après se limitait peut-être à quelques instants. Alors que faire de maintenant ? "







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