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Cité 19, Stéphane Michaka, Pocket Jeunesse.

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"Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? 

Et qui l'a précipité dans le vide ?

Convoquée pour identifier le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se met sur la piste d'un inquiétant personnage. La jeune fille suit l"homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt.

Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'histoire." 

Un roman intriguant dans lequel l'héroïne plonge dans le Paris du XIXe siècle. Dans la première partie, on suit Faustine dans ce qui ressemble à un roman historique et policier. Faustine, dans ce Paris si différent du sien, et grimé en jeune garçon, se lance sur les traces d'un mystérieux tueur en série, tout en essayant de savoir ce qui est arrivé à son père... Mais tout se complique dans la seconde partie, ou du moins l'histoire prend une toute autre tournure... Je ne vous en dirais pas plus pour ne rien dévoiler de ce revirement mais je ne m'attendais pas du tout à ça. Un peu déroutée pendant quelques pages, j'ai vite repris le fil. Cette seconde partie relance totalement l'histoire et la fait pénétrer dans le roman de science-fiction. Un mélange vraiment bien maîtrisé ! Un premier tome qui pose pleins de questions et qu'il est difficile de lâcher...

Vivement le tome 2!!

Extraits :

"Trop de coïncidences étranges, d'individus inquiétants, avaient surgi dans son quotidien. Elle était persuadée que l'explication de ces mystères se trouvait dans ce souterrain, sur les traces du dandy qui l'y emmenait pour la deuxième fois. 

Elle s'enfonça dans le tunnel. Ses yeux ne s'habituaient pas à l'obscurité. Elle marchait d'un pas lent, s'appuyant au mur pour ne pas trébucher sur la voie.

Croyant percevoir, quelques mètres plus loin, le froissement d'un habit, elle se figea."

"Mais déjà Lucie branchait la quadriphonie et montait les potentiomètres de volume. Les voix étaient déformés par le rythme du défilement. 

Il chercha le code cobaye au bas de l'hologramme et lut "FX 27". Le code devait être erroné. La lettre F désignait un cobaye féminin. Or, sur l'écran, c'était un jeune homme qui apparaissait."