A (re)découvir (3)

Le Manoir T1 Liam et la carte d'éternité, 

Evelyne Brisou-Pellen, Bayard.

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"Après une longue maladie, Liam est envoyé en convalescence au manoir. Mais tout dans cette vieille demeure l'inquiète, à commencer par les autres pensionnaires, plus étranges les uns que les autres. Il ne voit qu'une chose à faire : s'enfuir. C'est alors qu'arrive Cléa, une jeune fille de son âge, qui semble avoir de graves problèmes. En cherchant à lui venir en aide, Liam va découvrir la vraie nature du manoir. Et celui-ci recèle des dangers dont il n'a pas la moindre idée..."

Liam, jeune garçon de 15 ans, entre en maison de convalescence. Rien de plus normal quand on sort d'une longue maladie. Ses parents n'ayant pu l'accompagner, il arrive donc seul au manoir après un trajet en taxi. Lui qui croyait arriver dans un centre ressemblant à un hôpital est très étonné de pénétrer dans ce vieux manoir. L'étonnement est d'autant plus fort qu'il y est accueilli, non par du personnel soignant, mais pas un vieux majordome, tout droit sorti d'une vieille série anglaise. Deuxième fait étrange lorsqu'il rencontre le médecin : celui-ci lui dit qu'il ne doit, en aucun cas, toucher les autres patients... Les bizarreries ne s'arrêtent pas là : sa valise est vide, aucune trace de ses vêtements ni de son portable et les premiers patients qu'il croise ne sont pas des plus rassurants. D'autres faits étranges ne vont pas tarder à se produire et Liam n'aura d'autre choix que d'enquêter sur ce mystérieux manoir qui n'est pas ce qu'il semble être...

Un très bon roman fantastique qui vous entraînera d'étonnements en surprises. Evelyne Brisou-Pellen entame, dans ce volume, une histoire pleine de rebondissements et, une fois le tome 1 refermé, vous n'aurez qu'une envie : vous précipiter sur le tome 2 !

Extraits :

"Eh bien, je n'aurais pas imaginé mieux. L'automate ouvrit la porte et s'inclina de nouveau pour me laisser entrer. Ce mouvement était sans doute un tic, parce qu'un homme de soixante ans ne se courbe pas devant un garçon de quinze ans. A moins que le garçon soit un prince. Ce que je n'étais pas."

"La nouvelle venue avait sans doute l'impression d'entrer dans un désert, comme moi le premier jour. J'espérais qu'elle n'était pas trop vieille et pas trop à l'ouest comme disait mon grand-père, parce que je manquais un peu de copains ici. La seule fille de ma génération croyait vivre au Moyen-Age et se lamentait sur la disparition d'un chevalier !"

"Pensons à autre chose. Pour commencer, il faudrait que j'obtienne les dates d'arrivée de chacun. Malheureusement, le docteur Roy les ignorait. Il n'était là que depuis peu, et la coutume était de ne rien noter. Dans la mort, tout le monde était remis à égalité. Les hasards de la naissance qui avaient donné le nom de famille, l'époque, la fortune, plus rien n'existait. Seul le prénom restait comme facteur de distinction, et l'âge -qui aidait à comprendre la mentalité."